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La cause en est la hausse des émissions totales de gaz à effet de serre (le niveau actuel est le plus élevé depuis 800.000 ans) due en grande partie à l'usage d'énergies fossiles et aux procédés industriels.
Les conséquences s'en font déjà sentir y compris en France : les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient, le niveau de la mer augmente, les cycles des cultures sont de plus en plus instables... Si rien n'est fait, des risques majeurs pèseront sur notre santé, des espèces animales et végétales sont menacées de disparition, les ressources en eau pourraient se raréfier. Le réchauffement pourrait entraîner également des déplacements de population et donc des conflits.
La température de notre planète ne cesse d'augmenter.
Les rapports du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) montrent que la température moyenne sur terre a augmenté de 0,85°c entre 1880 et 2012, et que si rien n'est fait, elle pourrait encore augmenter de 3,7 à 4,8°c.
Le changement climatique, de quoi parle-t-on ?
La vigne déjà touchée
Vendanges précoces, raisins plus gros et plus sucrés mais aussi météo cahotique, augmentation des ravageurs...
Changement climatique, de quoi parle-t-on ?
La température de notre planète pourrait augmenter de 3,7 à 4,8 °c d'ici la fin du siècle.
Le réchauffement climatique est-il déjà visible ?
Le changement climatique est en marche, tous les experts sont aujourd'hui d'accord.
Les conséquences seront nombreuses dans tous les domaines. La viticulture ne sera pas épargnée.
Les premiers signes en sont déjà visibles.
La vigne déjà touchée
La viticulture risque d'être particulièrement touchée : plus que les autres cultures, elle est liée à un terroir bien spécifique (voir les Climats de Bourgogne) et donc plus sensible aux aléas climatiques.
Certaines conséquences sont déjà bien connues :
- Le cycle de la vigne est plus court (de 6 à 17 jours selon les endroits depuis 1950) et les dates de vendanges sont plus précoces (10 jours à 1 mois selon les années en France.
- Le taux de sucre dans les raisins étant plus élevé, les degrés d'alcool sont plus élevés : 10°c dans les années 1970 contre 14°c à l'heure actuelle en France, 16°c dans la Nappa Valley.
- Les raisins sont plus gros car le CO2 favorise la photosynthèse.
- Les aléas climatiques sont plus fréquents
- Les attaques de maladies se multiplient. Des insectes ravageurs qui sévissaient dans les régions chaudes (cicadelles, suzuki) s'intallent dans des vignobles septentrionaux.
L'exemple de la canicule en août 2003 a démontré qu'une forte chaleur est néfaste pour la maladie de mildiou pour laquelle la température optimale pour la prolifération est comprise entre 18°c et 24°c. Une baisse de pluviométrie projetée pour les périodes estivales sera défavorable au développement de la pourriture noire, une maladie se manifestant lors des épisodes des températures fraîches et de temps pluvieux au moment de la floraison.
Pour allez plus loin : Vulnérabilité des secteurs d’agriculture et viticulture face au changement climatique en Alsace
